CRÉATION D’UN CENTRE D’ÉTUDES TECHNIQUES AGRICOLES
Dans les Cévennes, en 1950, l’élevage traditionnel du ver à soie, concurrencé par les produits chinois, vit ses dernières heures. La culture traditionnelle de châtaignes ne permet pas de maintenir une activité économique sur le territoire. Le manque de perspectives d’avenir pousse la jeune génération à quitter le pays pour aller tenter sa chance dans les villes. Le déclin économique entraîne l’exode rural.
Une poignée d’agriculteurs décide de rester vivre dans ses Cévennes natales. Il leur faut pour cela créer une activité économique adaptée à ce territoire difficile, montagneux et isolé. Plusieurs solutions sont envisagées par le CETA, Centre d’Etudes des Techniques Agricoles, créé en 1956 pour mener à bien le projet : culture des bulbes de glaïeuls, exploitation de la châtaigneraie… Il faut que l’activité choisie puisse être exercée sur des parcelles de petite taille, dans des terrains en pente, où la culture intensive est impossible et la mécanisation impensable. La production de lait de chèvre est identifiée comme activité économique la plus appropriée à ce territoire. C’est ainsi que nait en 1957 le Groupement Caprin de la Vallée Française dont l’objet est de développer l’élevage caprin.
CRÉATION DE LA COOPÉRATIVE FROMAGÈRE
« LE PÉLARDON DES CÉVENNES »
Sous l’impulsion du CETA et par acte de constitution issu du Conseil d’Administration du Groupement Caprin, la Coopérative « Pélardon des Cévennes » voit le jour le 29 novembre 1959. Le but premier de la nouvelle fromagerie sera de stabiliser la production du Pélardon et d’entamer les premières démarches pour obtenir une protection de la dénomination.
RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
En 1964, création de la station caprine de testage. Elle sera pendant 40 ans un acteur important des programmes de recherche nationaux en matière d’élevage caprin au travers de thèmes tels que :
- Le testage des boucs améliorateurs
- Les protocoles d’insémination artificielle
- La lutte contre le virus du CAEV
- Le débit de traite
- La caséine du lait (polymorphisme de la caséine Alpha S1)
- La conduite du troupeau
- Le contrôle laitier
1965 : Le Pélardon des Cévennes devient une marque déposée, propriétaire de la fromagerie. Sur l’étiquette, les fondamentaux sont déjà là.
CROISSANCE ET DÉFENSE DU PRODUIT
Après avoir passé le cap du million de litres de lait collecté, la Fromagerie voit de nombreux opérateurs concurrencer les producteurs de terroir sur le terrain du Pélardon, de plus en plus populaire. Les démarches pour l’obtention d’une AOC commencent, avec pour enjeu la sauvegarde de l’activité au pays.
Parallèlement, la Coopérative investi et procède à la mise aux normes européennes de la fromagerie. Réalisation d’agrandissements avec une laverie, des hâloirs et une salle d’emballage.
Naissance du Seillou en 1997, qui par sa petite taille séduit autant sur un plateau qu’en cuisine (pané et frit, fondu…).
OBTENTION DE L’AOC ET de l'AOP POUR LE PÉLARDON ET NAISSANCES DE DEUX PRODUITS PHARES
En 2000 le Pélardon est enfin normalisé avec un nouveau cahier des charges strict. La Coopérative devient « La Fromagerie des Cévennes » et obtient cet AOC.
L’AOC Pélardon implique l’abandon de la recette à partir de caillé pré-égoutté et conversion des fabrications vers le moulage à la louche.
La Coopérative développe alors le fromage le « Moissac des Cévennes » à partir de l’ancienne recette du Pélardon des Cévennes.
Dans le même temps, naissance de la Parpaillote, tome de chèvre au lait cru.
En décembre 2001, l’AOC Pélardon obtient son AOP (Appellation d’Origine Protégée). La protection du Pélardon prend une dimension européenne.
DÉVELOPPEMENT DE LA GAMME
En 2012, le Pélardon AOP Bio et la Parpaillote Bio voient le jour.
En 2018, création du Grizou Cévenol, fromage frais cendré.
UNE VOLONTÉ DE CONCILIER QUALITÉ, MODERNITÉ, CROISSANCE ET AUTHENTICITÉ
Notre histoire n’est pas terminée, nous lançons notre site e-commerce …
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